Francois PasselègueGéoazur (CNRS)
Chargé de Recherche an CNRS, François Passelègue a fait sa thèse de doctorat au laboratoire de Géologie de l’École Normale Supérieure sur la dynamique de la rupture sismique, suivi d‘un post-doctorat à l’Université de Manchester. Suite à cela, il a obtenu une bourse de recherche Ambizione en Suisse pour étudier les processus à l’origine de la sismicité induite. Ses recherches ont été valorisé par ses pairs par l’obtention du Prix Zeno/Karl Schlinder, puis du prix d’Outstanding Early Career Scientist Award de l’Union Européenne de Géoscience en 2020. Ses récents travaux de recherche porte sur la predictibilité déterministe et statistique de sismicités reproduites expérimentalement au laboratoire.
Les tremblements de terre sont des catastrophes naturelles spectaculaires et leur prédiction reste l’un des plus grands défis sociétaux en sciences naturelles. Le projet HOPE va tenter de répondre à la question suivante : Dans quelle mesure les tremblements de terre sont-ils prévisibles ? Au cœur de ce projet se trouve le développement d'un nouveau dispositif expérimental dédié pour générer de multiples cycles sismiques le long d'une faille à géométrie et rhéologie complexes prescrites. Grâce à cette nouvelle capacité, un programme expérimental triple sera mené pour : calculer le bilan énergétique complet des séismes de laboratoire, étudier la sensibilité de la nucléation, de la propagation et de l'arrêt des ruptures aux hétérogénéités, et étudier l'effet des hétérogénéités sur la relation entre le couplage sismique des failles et la sismicité. HOPE devrait ainsi permettre d’améliorer les prévisions des séismes.