Carte donnant les températures de surface mesurées le 2 septembre, les courants horizontaux mesurés par ADCP à 16 m de profondeur le 1er (en gris) et le 5 (en noir) septembre ainsi que les trajets des bouées lagrangiennes ancrées à 15 m (cercles : positions des lâchers des bouées), lors de la campagne LATEX 2008. Ces mesures montrent la présence d’un tourbillon anticyclonique elliptique (diamètre majeur : 21,5 km et diamètre mineur : 15,5 km).<br />© LOPB/COM, A Petrenko[...]
Carte donnant les températures de surface mesurées le 2 septembre, les courants horizontaux mesurés par ADCP à 16 m de profondeur le 1er (en gris) et le 5 (en noir) septembre ainsi que les trajets des bouées lagrangiennes ancrées à 15 m (cercles : po[...]

LATEX (Lagrangian transport experiment)

Océan Atmosphère

Contexte et objectifs

Carte donnant les températures de surface mesurées le 2 septembre, les courants horizontaux mesurés par ADCP à 16 m de profondeur le 1er (en gris) et le 5 (en noir) septembre ainsi que les trajets des bouées lagrangiennes ancrées à 15 m (cercles : positions des lâchers des bouées), lors de la campagne LATEX 2008. Ces mesures montrent la présence d’un tourbillon anticyclonique elliptique (diamètre majeur : 21,5 km et diamètre mineur : 15,5 km).
© LOPB/COM, A Petrenko
La circulation hydrodynamique de méso-échelle et sub-mésoéchelle opérant à l’interface entre le talus et le plateau continental fait partie des processus importants pour la compréhension des échanges de matière entre ces deux zones. Néanmoins, les mécanismes régissant ces processus restent encore mal compris malgré les diverses campagnes réalisées depuis 10 ans dans le golfe du Lion (Moogli, Sarhygol, Golts, Golts/Argol, Ecolophy) et pilotées par le LOPB/COM. À ces échelles, l’impact des processus physiques sur la biogéochimie est clairement révélé dans les études numériques, mais les confirmations expérimentales sont encore rares car difficiles à obtenir en particulier pour des raisons d’adéquation entre les stratégies expérimentales étudiant l’hydrodynamique et celles étudiant la biogéochimie.

Le projet LATEX s’inscrit dans une nouvelle démarche d’étude couplée physique/biogéochimie dans le golfe du Lion. Son objectif est d’étudier le rôle de la dynamique couplée physique - biogéochimie à sub-mésoéchelle dans les échanges de matière et d’énergie entre les zones côtière et hauturière de la partie ouest du talus continental du golfe du Lion (Méditerranée occidentale). La stratégie de la campagne est fondée sur une utilisation sélective et combinée d’observations satellitaires, de modélisation numérique et d’observations in situ visant à suivre une structure tourbillonnaire à l’ouest du golfe du Lion et son interaction éventuelle avec le Courant Nord.

Dates et lieux

La campagne se déroulera en septembre 2010, à l’ouest du Golfe du Lion en Méditerranée Nord Occidentale.

Moyens déployés

La méthodologie de LATEX est basée sur une stratégie lagrangienne de suivi de tourbillons à sub-mésoéchelle. C’est un projet multidisciplinaire (physique et biogéochimie, avec à la fois des mesures in situ et de la modélisation numérique) et multi-« outils ».
L’utilisation de deux navires de recherche (Suroît et Téthys II) permettra de réaliser des mesures (courants, paramètres hydrologiques et biogéochimiques) et de déployer simultanément des instruments océanographiques variés :

  • des flotteurs lagrangiens pour suivre les masses d'eau : flotteurs Argos, bouées Iridium développées spécifiquement pour ce projet, bouée Carioca et bouées de salinité de surface ;
  • un traceur inerte, l’hexafluorure de souffre (SF6), pour mesurer la dispersion des eaux ; ce traceur est utilisé pour la première fois en France en océanographie et pour la première fois dans le monde dans le domaine côtier ;
  • des gliders.

Des mesures de type Eulérien (consistant à étudier ce qu’il se passe en un point donné) seront également réalisées : trois mouillages de courantomètres ADCP  (Acoustic doppler current profiler) ont été déployés en août 2009 et mesureront les courants horizontaux dans la zone d'étude jusqu'en septembre 2010. Quant aux courants de surface, ils seront mesurés par des chercheurs du LSEET à Toulon à l’aide de radars côtiers.

Soutiens

Le projet LATEX est soutenu financièrement par l’INSU (LEFE CYBER-IDAO) et la Région PACA. Il bénéficie également des soutiens logistiques de la DT-INSU, d’Ifremer/Génavir, du CIRMED et de Météo France.

Partenaires

Les partenaires de LATEX sont : CNRS/INSU, CNES, Ifremer, IRD, CNR (Italie), ENEA de Rome(Italie), RSMAS Miami (USA), UCSB (USA), IMEDEA de Palma de Mallorca (Espagne) et AIEA (Monaco).

Laboratoires français impliqués

POC/OMP (Toulouse), LPO/IUEM (Brest), CAREN (Rennes), LOV/OOV (Villefranche-sur-Mer), ENSTA (Paris), LOCEAN/IPSL (Paris), LEGOS/OMP (Toulouse), LOBB/OOB (Banyuls) et CEREGE (Aix-en-Provence).

Pour en savoir plus

Contact

  • et , chefs du projet LATEX