Achrène Dyrek et Ophélie Mcintosh, lauréates INSU du Prix Jeunes Talents France 2023 L’Oréal-UNESCO

Prix et distinction

Achrène Dyrek, chercheuse CNRS au laboratoire AIM, et Ophélie Mcintosh, doctorante CEA au Latmos ont été récompensées du prix Jeunes Talents France 2023 L’Oréal-UNESCO pour leurs travaux de thèse respectifs dans la catégorie  "Espace, vie extraterrestre, physique quantique".

Ce prix est attribué dans diverses catégories à 35 jeunes chercheuses de talent (23 doctorantes et 12 post-doctorantes). Ces scientifiques prometteuses se voient attribuer une dotation de 15 000 € pour les doctorantes, et de 20 000 € pour les post-doctorantes, qui les aidera à poursuivre leurs travaux de recherche. Elles vont également bénéficier de formations au leadership (notamment en développement personnel, négociation, communication et prise de parole en public), visant à leur donner des moyens supplémentaires pour affronter le « plafond de verre » et mieux valoriser leurs recherches scientifiques.

Cette année, ce prix est notamment décerné à Achrène Dyrek, chercheuse CNRS au laboratoire AIM, et Ophélie Mcintosh, doctorante au Latmos.

  • Achrène Dyrek a rejoint le CEA pour son doctorat consacré à l'étude des exoplanètes dont la découverte a été une révolution en astronomie. Après des études d'ingénieur, elle a décidé de devenir astronome et étudie les atmosphères d'exoplanètes situées à des milliers d'années-lumière, et en particulier celle d'une rocheuse «cousine» de la Terre par sa taille et sa masse. Son objectif ? Mieux comprendre ces planètes qui évoluent hors de notre système solaire pour percer un peu plus les mystères de l'Univers.
     
  • Après une licence de biologie à Paris, Ophélie Mcintosh intègre le master Erasmus Mundus en biodiversité et écosystèmes tropicaux qui a pour particularité de permettre d'étudier dans différentes universités à chaque semestre. De la France à la Belgique, de l'Australie aux États-Unis, elle s'intéresse à la biologie marine puis décide de se spécialiser en astrobiologie. Poussée par son intérêt pour les environnements extrêmes, elle mène désormais une thèse au sein du LATMOS et de l'INAF sur la recherche de matière organique dans le cadre de deux missions d'exploration spatiale